Balade à Madagascar
Voici quelques photos de notre périple sur cette île lointaine qui peut être paradisiaque à certains moments et cauchemardesque à d'autres...
Au cours de ce voyage nous avons descendu la RN 7 qui relie Tananarive à Tuléar (nous gardons volontairement l'ancienne orthographe des noms de ville) en passant par Ambatolampy, Antisrabe, Ambositra, Fianarantsoa, Manakara, Ambalavo, Ihosy, Ranohira et Ilakaka.
En route pour la descente de la RN 7
Le lac Anoshi à Tananarive, malheureusement ce lac est devenu un immonde cloaque
Le palais de la reine (rova)
Comme en Afrique, les enseignes sont très imagées et parlantes
Au détour d'un chemin des enfants pêchent avec les moyens du bord.
Un autre plus sophistiqué, avec un épervier
Tissage de la soie sauvage sur un métier traditionnel
Filage de la soie sauvage
Un autre métier traditionnel de tissage de la soie sauvage.
Les moyens de transport sont eux aussi rudimentaires, ici une charrette
à traction humaine avec freins et volant SVP...
Le pousse pousse moyen de déplacement économique est toujours en vigueur
Transport du riz, attention à la surcharge
Dans les campagnes la traction animale reste de mise
En chemin il est toujours possible de se restaurer, ici dégustation d'ananas.
Les mécanos travaillent avec leur b.... et leur couteau, sur le bord
de la route on tombe le vilbrequin du camion, on refait les coussinets de bielles
avec des boites de conserve et ça repart...
Artisan marqueteur (la scie est bricolée et actionnée au pied), même la
lame est fabriquée sur place avec les cables des armatures de pneus de camion.
Sculpteur sur bois
Tourneur sur bois, remarquez le moteur (grande roue sur la gauche)
Lavage du sisal (pour la fabrication de corde)
Artisan fabricant de modèles réduits de vélos, scooters et pousses
Voici le résultat
D'autres modèles réduits sur le bord de la route
Battage du riz
INTERMÈDE FERROVIAIRE
À partir de fianarantsoa nous avons - temporairement - bifurqué vers la côte est à destination de "Manakar" en empruntant le dernier train de voyageurs encore en fonction sur l'île. Ce train emblèmatique (il a d'ailleurs fait l'objet d'un reportage sur TV 5) appelé "train des falaises" parcours un trajet d'environ 150 km en 10 heures, ce n'est pas très rapide mais ce TGV (train à grandes vibrations) vaut le détour.
En route...
Tout d'abord, la veille il faut s'assurer que le train partira bien et
réserver sa place (du moins en première) du côté gauche de préférence.
On s'installe, malheureusement nos places - si elles étaient bien du
côté gauche se trouvaient près des WC et là...
La motrice bien qu'antédiluvienne continue bravement sa tâche et les cheminots
- qui l'exploitent à leur compte - font tout pour la maintenir en état de
fonctionner pour assurer leur subsistance.
De même que le machiniste (antédiluvien aussi)
Les gares sont "authentiques" l'hôtel de la gare" n'est pas garanti
sans vermines !!!
Boucherie de la gare, authentique aussi
Sur le trajet on peut acheter de quoi se restaurer sur le quai, ici des écrevisses délicieuses
Avec les doigts
De nombreux vendeurs proposent leurs services
Des vendeuses aussi (ici des petites goyaves)
Animation sur le quai
Une vendeuse d'arachides à côté de goyages tombées à terre dans une bousculade.
Bananes attendant leur chargement dans le train
Des coeurs de boeuf (hum délicieux).
Sur le quai un masque de beauté (à base d'argile).
Un petit mendiant au pantalon "aéré".
Le train comme si vous y étiez.
Jolie visage de notre voisine de siège.
Nous reprenons maintenant la route pour retrouver la RN 7, malheureusement
durant la nuit des pluies diluviennes ont emportées la route.
Le bulldozer trace un nouveau chemin pour contourner la crevasse (3 heures d'attente).
On transporte aussi les bananes par camion.
De temps en temps une petite randonnée pour se dégourdir les jambes.
Ici des tombes dans les anfractuosités des falaises.
Malaxage de la pâte à papier .
Fabrication du papier antémour.
En pays Betsileo un parc à bestiaux.
Les zébus ne terminent pas à l'abattoir mais dans une tuerie (brrrr).
Architecture bien particulière des maisons Betileo
Tout en haut se trouve la cuisine (sans cheminée, la fumée sort par les fenêtres
et les interstices des toits).
Un maki rêveur croisé dans un parc.
Un caméléon pas assez camouflé (rassurez vous il sera relâché indemne).
Nous arrivons dans le massif de l'Isalo (parc réputé pour les formes de ses
rochers sculptées par les éléments naturels). Ici un crocodile.
Au choix, la tête de Raffarin ou d'un cerf ?
Le célèbre "rocher de la Reine".
Les couleurs des roches sont magnifiques
Au détour d'un chemin, rencontre avec la chenille d'un vers à soie.
Tandis que Sylvie se prend pour Tarzan
Fin de la balade dans l'Isalo
Rencontre avec les orpailleurs à Ilakaka.
Dans cette ville champignon il ne fait pas bon s'arrêter car comme au
Far West les malfrats y pulullent et les règlements de compte sont fréquents.
Les orpailleurs à l'oeuvre.
Mais néanmoins efficaces...
Un pêcheur Vezo croisé sur le chemin du campement.
Le bungalow est spartiate mais très confortable.
Pas d'eau au village, les habitants creusent dans le sable pour y récolter
quelques seaux d'une eau saumâtre.
Ce qui permet de faire la lessive.
Pendant que les enfants jouent à la marchande sur la plage.
Le constructeur de la boutique.
On se prépare pour une visite sur la barrière de corail.
Un aloual (ces sculptures - placées sur les tombes -
symbolisent des étapes de leur vie (ici l'intéressé devait être un chasseur).
Dernier coucher de soleil devant le bungalow, demain on repart...